Cuba
Nous avons parcouru 660 milles en 4 Jours, par mer peu agitée et vents modérés.
Les moussaillons ont été sages et ont retrouvé leurs marques déjà prises lors de la transatlantique.
Les quarts ont été répartis entre le capitaine principalement, Clément et moi.
Nous nous sommes calés sur le soleil, levés tôt, couchés tôt. Une magnifique pleine lune éclairait tel un spot nos nuits de quarts. Nous avons croisé quelques cargos et contacté nos copains d’Humanes -qui ont pêché une superbe dorade !- La mer a été calme et les estomacs ont tenu le coup !
Cela nous a permis de cuisiner des petits plats sympas dans la joie et la bonne humeur, comme : une pizza chorizo/aubergines/fromage râpé (recette récupérée et réalisée par Clément), salade de riz, romaine, tomates, maïs, olives et thon, spaghettis à la bolognaises, tartes aux fruits …
Au troisième jour, sous le coup de midi, par mer belle et franc soleil, Clément et Éric ont pêché un joli petit thon qui, dans le doute, a été relâché. La Ciguatera dont souffre certains carnassiers aux Antilles peut entraîner des effets irréversibles sur l’Homme, alors, on ne prend pas le risque ! Rétrospectivement, nous aurions pu le manger, le thon ne faisant a priori pas partie des poissons classés « à risque » …
La remontée du spécimen a été plutôt sportive et Clément y a pris beaucoup de plaisir, même s’il a un peu souffert musculairement !
Au 4ème jour, nous voici avec deux belles daurades de presque 1 m sur la jupe arrière du bateau ! La daurade est comestible sous ses latitudes sans prendre le même risque de contamination que certains carnassiers comme le barracuda.
Celle-ci nous l’avons conservée
Comme dit si bien Mathis, si l’on veut pêcher un thon, le cata doit marcher à 8/10 nœuds, si l’on préfère la daurade, le bateau doit marcher à 6 nœuds !
Yohan se retire dans le carré dès le moment où le poisson est remonté, il a le sang en horreur et voir le poisson expirer, taper le sol frénétiquement avec sa queue et éclabousser de sang le cockpit le révulse. On le comprend ! Les filets préparés par les soins du capitaine auront un tout autre aspect et aiguiseront a contrario son appétit !
Cuba
La plus grande île des Antilles nous ouvre ses bras ! Nous ne pourrons pas parcourir ses 1500 kms de long mais trouvons hospitalité dans la marina de Vita, au nord-est, près de Holguín. On aperçoit l’archipel de Sabana-Camagüey (ou Jardines del Rey) avec ses 2500 îlots (cayos) dont Cayo Coco.
Les alizés mêlés au Gulf Stream permettent à Cuba de profiter d’un climat subtropical modéré.
Grâce au climat généreux, la flore tropicale cubaine est d’une grande richesse. Cuba compte plus de 6300 espèces de plantes, dont la moitié sont endémiques.
Lors de son deuxième voyage à Cuba, Christophe Colomb importera la canne à sucre. Après avoir prospecté sans succès à la recherche d’un or introuvable, les Espagnols se consacrent à la culture de la canne. Les galions y feront escale, chargés des richesses du Nouveau Monde et subiront les attaques des pirates. Les populations indigènes décimées, les colons feront appel aux esclaves africains pour travailler dans les plantations.
L’embargo américain prive Cuba d’un développement économique et le poids de la dette extérieure est un fardeau. L’économie demeure dépendante de l’agriculture (exportations de sucre, café, cigares et agrumes essentiellement). L’industrie du bâtiment et le tourisme se développent. Cependant, il y a toujours de graves pénuries et la vie pour le Cubain moyen est de plus en plus difficile. Beaucoup ont émigré aux États-Unis.
Malgré une certaine détente politique, on sent qu’il ne peut y avoir de réels changements tant que Fidel et Raúl Castro sont au pouvoir. Raúl profite de la fascination exercée par Fidel et gouverne dans la continuité de son frère. En tant que touristes, nous sommes plutôt chouchoutés et accueillis chaleureusement partout où nous allons. La plaisance en est à ses débuts, mais la volonté d’accueillir aussi bien que possible les touristes navigateurs est prégnante.
Cuba compte un peu plus de 11 millions d’habitants.
Malgré la vigilance de l’Union Européenne, les associations des droits de l’homme dénoncent chaque année le caractère répressif du régime cubain.
Les transports publiques sont désastreux, les gens peuvent attendre des heures entières sur le bas-côté de la route avant de voir venir un bus d’état. Beaucoup font du « stop » !
Le développement du tourisme (premier pourvoyeur de devises du pays) a accentué les inégalités, très mal vécues, entre ceux qui ont accès aux pesos convertibles (métiers du tourisme) et les autres.
Le contrôle étroit de l’Etat cubain sur la presse, les intellectuels, les artistes encourage les candidats à l’exil.
Les sempiternels appels au « sacrifice » et l’absence de perspectives figent et découragent l’ambition de la jeunesse cubaine. C’est dommage, le pays est riche et pourrait prospérer sans difficulté.
Marina de Vita
C’est une petite marina située dans la mangrove, au nord-est de Cuba, sympa et tranquille. Nous nous annonçons par VHF à 12 milles des côtes cubaines puis progressons dans le dédale du canal ; le personnel de la marina nous aide à amarrer Liladhoc et Humanes au ponton, équipé d’eau et d’électricité. Bienvenidos a Cuba !
Peu de temps après, c’est le défilé sur le bateau pour accomplir les formalités d’entrée. Nous n’avons pas le droit de débarquer avant d’y être autorisés. D’abord la Guarda Frontera (gardes-côtes), puis l’Immigration, les Douanes, l’Agriculture, la Santé. Un maître-chien monte même à bord pour vérifier s’il n’y a pas de drogue ! Tous les fonctionnaires sont agréables et même si le nombre de papiers à remplir allonge les formalités d’entrée, tout cela ne fait qu’ajouter à l’excitation de visiter ce pays resté si longtemps fermé.
C’est notre deuxième séjour sur Cuba. Notre premier voyage organisé sur La Havane et ses environs en 2010 nous avait enchantés.
Bientôt Humanes s’amarre à nos côtés et nous retrouvons avec joie nos amis.
Du 3 au 6 mai
Santiago
Après avoir lâché un « au revoir » à Liladhoc et Humanes, qui nous attendrons bien sagement à la marina pendant une douzaine de jours, nous embarquons tous les 10 dans un monospace loué la veille pour Santiago, à 230 kms environ. Nous n’apprécierons pas toujours le confort des routes lors de notre séjour sur l’île, mais une chose est sûre, la rareté des voitures et camions nous ferons tout de même estimer le silence de la circulation. Nous doublerons plus de charrettes tractées par des chevaux et des tracteurs projetant une épaisse fumée noire que de belles Cadillac !
La casa particular (logement chez l’habitant), la Casa Tania, que nous avons réservée, se révèle être une ancienne demeure coloniale ravissante, accrochée aux pentes de la vieille ville, à deux pas du centre historique. L’accueil est enthousiaste et les propriétaires charmants.
Après une bonne journée de route, les lits sont les bienvenus !
Alfredo, jeune cubain de 29 ans, francophone, sera notre guide pendant ces quelques jours à Santiago. Cela nous a permis de sortir des sentiers battus et des zones « attrapes-touristes » et de pénétrer l’âme de Santiago.
Santiago est la deuxième ville de Cuba (490 000 habitants).
Le centre historique, au relief accidenté, détache ses façades un peu usées sur le fonds majestueux de la Sierra Maestra, une chaîne de montagnes qui protège la ville des cyclones, mais renforce la chaleur humide des tropiques !
Façades bigarrées, toits en tuiles, fenêtres ornées de ferronneries artisanales et ses balcons en bois.
Santiago porte le nom de « Ciudad de las Escaleras » (« Cité des marches »).
Casa de las Tradiciones, qui sera notre fief ! En plein cœur du quartier populaire de Tivolí, ambiance « caliente » et excellents groupes traditionnels. Nous danserons la salsa, écouterons la « trova » et trinquerons au mojito en compagnie d’Alfredo !
Le soir de l’anniversaire de Yohan, Nath et moi irons récupérer à la casa de las tradiciones nos deux capitaines naufragés, hilares, zigzaguant au rythme des percussionnistes et des délicieux mojitos sirotés en notre absence (on n’en a pas goûté de meilleurs !) pour les ramener tant bien que mal à la casa pour fêter dignement (hips !) les 6 ans du jeune mousse !
4 mai 2013, « ¡ Compleaños feliz Yohan ! »
Yohan fête dignement ses 6 ans dans la casa particular au rythme de la salsa ! Petit bonhomme plein de vie !
Au cœur de la Sierra Maestra
El Cobre. Cobre (cuivre en espagnol) fait référence au gisement de cuivre découvert et exploité dès le XVIème siècle
Sanctuaire de la vierge del Cobre. Une messe a lieu au moment même où nous arrivons. Nous assistons un court instant à la messe, puis sortons apprécier la vue depuis l’église flanquée sur les hauteurs. Nous discutons avec un monsieur très gentil qui vend des bougies et des cailloux de cuivre extraits de l’ancienne mine pour se faire quelques sous. Ses chaussures sont trouées et les guenilles qu’il porte nous décident à lui donner quelques vêtements et une paire de chaussures (merci Francis !) qu’il accepte avec joie.
Sierra de la Gran Piedra
Ça monte, ça monte, la voiture chauffe à tel point qu’il faut stopper net et remettre de l’eau dans le moteur ! Elle toussote puis repart sur la plus haute route de montagne de Cuba !
On grimpe les 452 marches pour atteindre la Gran Piedra, un gigantesque monolithe planté à 1234 m d’altitude ; un belvédère nous offre une vue splendide sur la côte !
On quitte notre guide favori Alfredo qui a mis de côté pour nous du bon café cubain (denrée rare, servi presque au compte-gouttes au petit-déjeuner !).
Du 7 au 8 mai
Camagüey
Troisième ville de Cuba (322 000 habitants). On s’aventure dans les dédales des ruelles tortueuses, découvrant une église à droite, un palais à gauche. Notre halte interminable dans un café pour déjeuner a cependant gâché quelque peu notre journée sur Camagüey. Le service était … Très long !
Nous avons depuis quelques jours des messages d’alerte de la part de notre banque nous alertant de débits inexpliqués. Nous bloquons donc notre carte Visa et demandons l’envoi d’une nouvelle carte sur Cuba. Impossible ! Aucune carte bancaire ne peut être expédiée depuis l’étranger à cause de l’embargo américain ! D’où l’intérêt de conserver une seconde carte Visa sous le coude !
Plaza del Carmen. Notre endroit préféré ! Cette place date du XIXème siècle, elle est bordée de maisons coloniales. Une sculptrice de Camagüey a mis en scène çà et là d’émouvantes scènes de la vie quotidienne avec des personnages réels de la vie locale, certains toujours vivants !
Église del Carmen, mélange de baroque et de néoclassique.
L’embargo imposé par les États-Unis depuis 1962 fige l’économie de l’île, même si le développement de l’accueil touristique met du beurre dans les épinards (beaucoup de Français). La révolution de Che Guevara et Fidel Castro a permis un accès à l’éducation, aux soins hospitaliers, aux aides sociales et au logement non négligeable. Mais l’embargo étouffe l’économie. Nous pestons un instant contre l’impérialisme américain et ce sentiment prégnant que derrière l’image ostensible du sauveteur planétaire se cache un super-héros avide de pouvoir et de domination. Bref, ce fut notre « quart d’heure américain » ! Car, malgré tout … Si les Ricains n’étaient pas là …
Contrairement au triomphalisme officiel, proclamé sur de vastes pancartes, la situation quotidienne d’une majorité de Cubains reste difficile. Les cartes de rationnement ne permettent pas de vivre, et les Cubains jouent la carte de la » débrouille » : un petit service pour un pourboire, la vente de quelques fruits et légumes du jardin ou de boîtes de cigares, de rhum, etc. Cette douloureuse situation engendre l’essor de la petite délinquance et de la prostitution aux abords des lieux touristiques. Les candidats à l’exil se font nombreux dans la jeunesse cubaine (Alfredo nous avait confié souhaiter partir en France …), las du contrôle étroit exercé par le pouvoir sur la population. Nous distribuerons au cours de notre séjour des stylos et des vêtements. Les produits de première nécessité comme le shampoing ou le savon sont aussi des denrées rares. Les magasins en pesos convertibles ne sont accessibles qu’aux touristes ou aux Cubains ayant accès à cette monnaie. Les autres payent en pesos cubains quelques rares produits proposés dans des petites échoppes. Et pourtant, et pourtant … Nous serons touchés par la gentillesse, la tranquillité nonchalante des habitants, leur plaisir incessant de communiquer, discuter, le regard tendre sur les enfants, l’envie de partager leur culture, leurs danses et leurs musiques … Cuba est un pays attachant qui marquera notre année de tour de l’Atlantique, comme le Sénégal.
Le soir, nous avons laissé les enfants à la casa particular pour écouter un groupe de musiciens à la casa de La Trova. Ambiance, ambiance …!
Du 9 au 14 mai
Trinidad
La casa particular où nous descendons tous les dix est magnifique. Cette demeure coloniale abritait autrefois le consulat.
Le toit en terrasse offre un panorama sur Trinidad et ses montagnes extraordinaire. Mathis, Emma et Yohan nous y proposerons d’ailleurs un spectacle musical humoristique un soir !
On flâne dans les ruelles pavées interdites aux voitures, on écoute les guitaristes assis sur les marches de l’église chanter, on visite une galerie de peinture, un musée, on prend un cours de salsa, on choisit quelques souvenirs au marché artisanal, on salue les habitants se balançant sur leur fauteuil à bascule dans leur patio ou derrière les hautes « rejas » (grilles) protégeant leurs fenêtres toujours ouvertes, on écoute de la musique à la casa de la música ou à la casa de la Trova en sirotant des « cancháncharas » -une sorte de mojito au miel et au citron vert à tomber !-, on échange quelques mots avec des passants affables …
Les enfants sont réceptifs à tout et Clément balaie sa timidité habituelle d’un revers de manche en parlant espagnol dès qu’il en a l’occasion. Il change, notre grand bonhomme. Cette année aura ouvert incontestablement son esprit et son univers d’ado. On le sent plus résolu, moins indécis dans ses choix, à l’écoute, enthousiaste, curieux, passionné aussi.
Joyau colonial, un tantinet « ville-musée » depuis que Trinidad est inscrite au patrimoine de l’humanité de l’Unesco en 1988.
Iglesia de la Santíssima Trinidad, sur la Plaza Mayor, au cœur de la vieille ville
On prend un ancien train à vapeur qui nous permet de découvrir une vallée des moulins à sucre, splendeur passée de Trinidad.
Du haut de ses 44 m, la Torre de Manaca Iznaga, devenue symbole de la vallée, se trouve sur l’Hacienda qui représente toujours le plus important domaine sucrier existant. De cette tour, les contremaîtres surveillant jadis le travail des esclaves dans les champs de canne à sucre.
Partis tôt le matin, nous avons fait l’aller-retour Trinidad-Cienfuegos dans la journée (150 km).
Nous n’avons pas particulièrement apprécié Cienfuegos -fondée pourtant par des Bordelais !- déçus par le malecón qui longe la mer, la saleté de son bord de mer et ses rues interminables sous une chaleur accablante. Seule la place centrale et son Parque Martí valaient le détour. La balade en charrette tractée cahin-caha par un cheval a cependant amusé les enfants !
La chaleur insupportable a eu raison de notre petit Mathis qui a souffert d’une insolation le soir et la journée du lendemain (il est resté se reposer à la chambre d’hôtes et nous l’avons retrouvé en meilleure forme lorsque nous sommes rentrés de notre balade en milieu d’après-midi).
Santa Clara
Nous quittons Trinidad à pas feutrés vers 6h du matin et entamons -tout a une fin !- notre trajet retour vers la marina de Vita où nous attendent Liladhoc et Humanes.
Tout le monde dort dans la voiture. Vers 9h, nous prendrons un solide petit-déjeuner dans une cafétéria du bord de route. Le service est lent, à la cubaine, mais le temps est élastique lorsque l’on est en vacances, et nous profitons de la fraîcheur matinale et du splendide Flamboyant orange que nous avons sous les yeux. Tortillas, emparados con mantequilla, con jamón y queso (sandwich au beurre, au jambon et fromage) et cafés avalés, nous reprenons la route et nous arrêterons à Santa Clara, avant de rentrer à la marina (600 km environ dans la journée). Les routes sont globalement bonnes, il suffit de se boucher le nez pour ne pas respirer les gaz d’échappement des camions et tracteurs avant de doubler et d’éviter les charrettes et les cavaliers ! Si nous étions restés plus longtemps, il est certain qu’une randonnée équestre dans la sierra m’aurait tentée !
Santa Clara
Point stratégique sur la route de l’Oriente, étape obligée pour les nostalgiques du Che ! Cette ville dynamique est un important centre culturel pour le pays et le second pôle universitaire du pays. Nous avons bien apprécié le charme de Santa Clara, même si elle n’offre pas le même patrimoine colonial de Trinidad ou Camagüey.
Plaza de la Revolucíon et la monumentale statue en bronze de Che Guevara en tenue de guérillero (trop beau !). A l’instant où je mets à jour le blog, voilà ti pas que les photos de Santa Clara ne sont pas sur l-pad !!! Désolée ! Le travail d’équipe n’a pas toujours que des bons côtés !
Teatro de la Caridad. Le célèbre ténor Caruso s’y est produit ! Très joli théâtre à l’italienne du XIXème, avec une impressionnante machine de scène, avec ses immenses panneaux de bois dirigés par des cordes et des poulies !
Magnifique musée des arts décoratifs qui nous a fait découvrir la richesse passée de la bourgeoisie marchande et la splendeur du mobilier cubain, mais aussi français (traces du commerce avec les corsaires et de l’immigration venue de Louisiane et de Haïti).
Après ces visites culturelles, nous faisons une pause chez Coppelia, un glacier réputé de Santa Clara, qui se révèle un glacier d’Etat servant des glaces à la chaîne dans un édifice moderne sans charme. Nous sommes dans la file d’attente avec des Cubains et manquons nous faire sévèrement arnaquer par le caissier qui nous annonce des prix prohibitifs en pesos convertibles alors que les tarifs des glaces affichés sont en pesos cubains (1 Cuc=27 pesos cubains) ! Stéphane calcule et repère rapidement l’arnaque, le cassier aurait bien aimé se mettre dans la poche quelques Cuc et nous rouler dans la farine ! Les enfants sont contents, ils mangent une glace, denrée rare depuis quelques temps !
Le retour à la marina.
Nous sommes tous ravis de retrouver notre « île flottante », l’île qu’il nous faut, notre Liladhoc !
Le premier geste est d’ouvrir tous les hublots pour dissiper la forte chaleur qui règne dans le cockpit et les cabines. On range les affaires, on récupère nos draps tout propres confiés une douzaine de jours plus tôt à Janet, charmante intendante de cette petite marina tranquille. Épuisés (surtout les deux chauffeurs) par notre longue route, les Humanésiens et les Liladhociens se souhaitent la bonne nuit bercés par le doux chant des cigales.
Au revoir Cuba, notre séjour restera gravé dans nos mémoires ! On t’adore !!!
Merci de partager ce beau voyage. Paysage varié. Les portraits sont réussis. On vous suit avec beaucoup de plaisir. Bisous. Jacqueline
Super heureux de vous retrouver après une longue absence et en parfaite santé, sauf peut être un peu de fatigue . Nous dégustons chaque ligne de texte et nous régalons des superbes photos qui les accompagnent. Bon vent et à bientôt, on vous embrasse.
Envoyé de mon iPad
Super heureux de vous retrouver après une longue absence en pleine forme sauf peut être un peu de fatigue,. Nous dégustons toutes les lignes de texte et nous régalons des superbes photos qui les accompagnent. Bon vent à bientôt .On vous embrasse.
Envoyé de mon iPad
Coucou les amis ! Que de bons souvenirs avec vous ! Bravo Béa pour tes commentaires ( heureusement que tu es plus assidue que moi pour la rédaction du blog…ils me permettent de me rafraîchir la mémoire ! ) Nous pensons souvent à vous et vous nous manquez…
On voit bien que vous ne vous êtes pas ennuyé durant cette croisière. Aucun de vous n’a eu le mal de mer ? Ou êtes-vous déjà habitué à faire des virées en mer ? Le sourire sur vos visages sur ces photos montre bien que vous avez passé un voyage merveilleux, plein de rebondissements et de délicieux poissons.