Marie-Galante, Guadeloupe
Du samedi 2 au lundi 4 mars, retour en Martinique.
Après une escale au Marin en Martinique (réception de colis, remplissage des frigos, coiffeur pour sieur Mathis, pharmacie pour Yohan (aphtes sur la langue … Ça ne l’empêche pas de parler), lessives de draps à la laverie de la marina, consultation des mails, etc.), nous partons vers 12h30 et longeons l’ouest de la Martinique sous le vent pour arriver le soir à Saint-Pierre. Le trajet sera moins long demain pour remonter jusqu’à Marie-Galante !!!
5 mars
Remontée jusqu’à Marie-Galante. On en prend plein les mirettes, la côte est très belle, vallonnée, verdoyante.
Le Cned nous occupe en partie. Dire que cette enseignement à distance a été créé en 1939, pour pallier à la désorganisation du système scolaire lors de la Seconde Guerre mondiale ! Le mettre à profit aujourd’hui dans le cadre d’un tour de l’Atlantique en bateau est une belle évolution ! Difficile toutefois de s’improviser enseignante et de faire la part des choses avec mon rôle de mère. Malgré les prises de bec, le programme est suivi et les résultats encourageants.
… « Belle-Île-en-Meeeer, Marie-Galaaannte … » Et la célèbre mélodie de Laurent Voulzy nous berce de nouveau … Marie-Galante est d’ailleurs jumelée à Belle-Île-en-Mer depuis 2007, ironie du sort ?!
Saint-Louis. Berceau de la colonisation française à Marie-Galante, St.-Louis s’étend en bordure d’une magnifique baie arrondie. Indolence, calme, douceur des alizés, transparence de l’eau.
6 mars
Nous louons une voiture à la journée et parcourons le tour de l’île tranquillement. Marie-galante ( nom d’une des caravelles de Devinez qui …) est surnommée « l’île au sucre », avec une centaine de moulins, appelés « sucrôtes » la plupart en ruine). Cette île de 160 km² est essentiellement agricole ( on longe des champs infinis de canne à sucre) comme le puissant rhum qu’elle produit ( 59°), ça dépote.
Mais on commence par un tour aux urgences de l’hôpital ! …pour admirer la superbe vue à 180° sur Grand-Bourg et la Dominique !
Les petites bourgades que nous traversons ont peu d’infrastructures touristiques et ont gardé leur caractère authentique. Peu de voitures, un mode de vie quasi intact -il n’y a pas d’hôtels qui poussent à tord et à travers- et même si elle peut semblait plus aride que ses sœurs, elle nous a envoûtés, la coquine !
Grand-Bourg. On aime les vieilles maisons créoles en bois, la jolie église où un groupe d’enfants récite consciencieusement le « Notre Père », le marché aux fruits, légumes et épices …
Même si l’île n’a pas beaucoup de relief ( point culminant à 204 m), elle s’entoure de très belles plages comme celle du Vieux-Fort.
Gueule Grand Gouffre
L’habitation Murat. Écomusée de Marie-Galante. Ce fut, en 1839, l’une des exploitations sucrières les plus aisées de l’île ( 300 esclaves y travaillaient).
Le château, ancienne maison de maître transformé en musée.
Ancienne sucrerie et ancien moulin à vent.
Tranquillité, douceur des îles … Même les énormes taureaux ressemblent à des agneaux …
On a pris un petit coup de chaud aujourd’hui, on est assoiffés ! Heureusement, un petit « Lolo » nous tend les bras.
Retour à St.-Louis, les enfants craquent pour des « cacas bœuf « . On saisit son appellation à la vue, le goût est tout autre !!! (Gâteaux à base de canne à sucre, fourrés à la goyave ou au coco).
Merci,pour ces belles photos . Félicitations